Depuis le 1er janvier 2024, ce sont désormais les caisses d’Assurance Maladie qui gèrent l’envoi des invitations aux 3 dépistages organisés des cancers.
Nous vous invitons donc à vous rapprocher de leurs services.

Dépistage du cancer
du col de l'utÉrus

En France, chaque année, ce sont plus
de 3 000 femmes qui sont touchées
par le cancer du col de l’utérus et plus
de 1 000 femmes qui en décèdent.

Causé par des virus appelés “papillomavirus humains” (HPV), ce cancer est un des rares qui pourrait être éradiqué si la vaccination anti-HPV et le dépistage étaient un geste santé acquis par toutes et tous.

Le dépistage organisÉ,
un réflexe santé à adopter

Il s’adresse à toutes les femmes de 25 à 65 ans, habitant en région Pays de la Loire, qu’elles soient ou non, enceintes, ménopausées ou encore vaccinées contre les cancers HPV.

Très fréquents, les virus HPV se transmettent lors de rapports sexuels, avec ou sans pénétration.
Le préservatif ne permet pas de s’en protéger complètement. Dans 9 cas sur 10, le corps élimine de lui-même ces virus. Lorsqu’une infection par les HPV persiste, dans 10 % des cas d’infection, elle peut entrainer des lésions sur le col de l’utérus et qui parfois, au bout de plusieurs années, évoluent vers un cancer.

Le dépistage régulier est nécessaire pour détecter des anomalies avant le stade de cancer et empêcher tout développement de cellules malades. En effet, à un stade précoce, un cancer du col de l’utérus se développe sans provoquer de symptôme particulier. 

90 % des cancers du col de l’utérus pourraient être évités si plus de 80 % des adolescents étaient vaccinés et plus de 70 % des femmes à jour de leur dépistage par prélèvement cervico-utérin.

EN PRATIQUE

L’Assurance Maladie invite par courriel ou par courrier, les femmes non à jour
dans leur suivi gynécologique à réaliser un frottis de dépistage, prise en charge à 100 % et sans avance de frais si le délai depuis le dernier test de dépistage est dépassé
(3 ans avant 30 ans et 5 ans après un premier test HPV négatif à partir de 30 ans).

Prenez dès à présent votre rendez-vous pour un examen gynécologique
auprès de votre médecin traitant, gynécologue ou sage-femme.
Ils sauront vous écouter et vous proposer le meilleur test de dépistage
et sa bonne fréquence selon votre âge.

J’AI ENTRE
25 & 65 ANS
ET JE SUIS
UNE FEMME

1

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À partir du 1er janvier 2024, si je ne suis pas à jour de mon suivi gynécologique, je reçois
une invitation par voie électronique (compte Ameli ou Mon espace santé) ou par voie postale de l’Assurance Maladie.

Bon à savoir :
De 25 à 29 ans, un dépistage (frottis) est recommandé
tous les 3 ans après deux tests réalisés à un an d’intervalle
et dont les résultats sont normaux.

De 30 à 65 ans, un dépistage (test HPV) est recommandé
tous les 5 ans après un test HPV négatif.

2

Je vais consulter un médecin, un gynécologue
ou une sage-femme pour réaliser un prélèvement cervico-utérin (frottis de dépistage).

3

Mon prélèvement est envoyé pour analyse à un cabinet de cytopathologie ou un laboratoire de biologie.

L’analyse du test est 100 % prise en charge sans avance de frais.

4

Je reçois mes résultats
par courrier, mon médecin
ou ma sage-femme et le CRCDC Pays de la Loire aussi.

Pourquoi la vaccination
anti-HPV ?

Chaque année en France, 6 300 nouveaux cas de cancers sont provoqués par une infection aux HPV. En majorité, ce sont des femmes mais plus de 25 % concernent des hommes.

Cette vaccination prévient, aujourd’hui, jusqu’à 90 % des infections HPV à l’origine des cancers
et des condylomes ou verrues génitales.
Elle est sûre, efficace et mondialement reconnue
par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).
De nombreux pays vaccinant depuis de nombreuses années sont des exemples probants de certains cancers liés aux HPV.

 

Le saviez-vous ?

En juin, mois de sensibilisation au dépistage du cancer du col de l’utérus,
de nombreux événements ont lieu à travers la région.

TAUX DE PARTICIPATION
DÉPISTAGE ORGANISÉ DU CANCER DU COL DE L'UTÉRUS
2020-2021-2022

Foire aux questions

En étant vaccinée, vous êtes protégée contre la quasi-totalité des virus HPV responsables du cancer du col de l’utérus, mais pas tous. Un dépistage régulier est un moyen complémentaire de lutter contre ce cancer.

Oui. Après 25 ans, même si on est en bonne santé, il est important de faire un dépistage du cancer du col de l’utérus selon les recommandations du professionnel de santé qui vous suit. À un stade précoce, un cancer du col de l’utérus se développe souvent sans provoquer de symptôme particulier.

Oui, le suivi spontané est à privilégier. Vous recevrez un courrier ou un courriel  de l’Assurance Maladie uniquement si vous dépassez le délai recommandé entre deux dépistages. Ce document prend en charge les frais d’analyse. La consultation chez le médecin est à régler et est remboursée dans le cadre habituel de l’assurance maladie et de votre complémentaire santé.

Non, fille et garçon peuvent être vaccinés. Un garçon vacciné sera protégé contre les cancers liés aux papillomavirus humains (HPV) : certains cancers ORL ou un cancer de l’anus. Avec la vaccination, il ne contaminera pas son ou sa partenaire des années plus tard. C’est important d’en parler avec votre enfant et le médecin qui le suit.

Quel que soit son ou sa partenaire, la contamination peut se faire par un simple toucher avec le risque d’infection par les virus HPV. Lors d’un rapport sexuel, le préservatif ne permet pas de s’en protéger complétement. Il est donc recommandé de réaliser un dépistage du cancer du col de l’utérus quelles que soient son orientation ou ses pratiques sexuelles.

Les sages-femmes sont compétentes pour réaliser le prélèvement. Les hôpitaux, les cliniques, les centres de Planification Materno-Infantile (PMI) ou de prévention, certains laboratoires d’analyse (avec une prescription médicale) sont des lieux de dépistage.

Le geste de prélèvement reste le même. C’est l’analyse qui change selon votre âge. 

De 25 à 29 ans, le frottis permet de détecter des anomalies au niveau des cellules du col utérin. 

À partir de 30 ans, le test HPV recherche la présence d’un ou plusieurs virus HPV.

Après 65 ans, la survenue d’un cancer du col de l’utérus est moins fréquente. Un suivi gynécologique peut être poursuivi et discuté avec votre médecin traitant, votre gynécologue ou votre sage-femme, qui tiendra compte de votre histoire personnelle et de vos derniers résultats.

Vous pouvez en discuter avec le professionnel de santé qui suit votre enfant (médecin généraliste ou pédiatre).

Vous ne trouvez pas de réponse à votre question ?

Une vidéo sur le dépistage
du cancer du col de l'utérus

Pour aller plus loin

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